Il permet de :

    • Mettre en évidence des infections, une hémorragie, des kystes, des tumeurs, des ganglions,
    • Localiser avec précision un organe par rapport à un autre, de définir le trajet d’un vaisseau.
    • Guider des ponctions d’organes profonds évitant une intervention chirurgicale.

Le scanner est une technique d’examen qui crée des images d’une partie du corps à l’aide d’un appareil d’imagerie médicale.

Cet appareil utilise des rayons X à faible dose orientés vers une partie du corps à examiner.

L’appareil comporte une table d’examen qui glisse dans un anneau. Vous êtes allongé sur la table d’examen et la partie du corps à examiner se trouve dans l’anneau dans lequel tourne un émetteur à rayons X. Vous n’êtes donc pas enfermé comme lors d’une IRM.

A chaque tour, une image de votre corps est prise. Le scanner réalise une succession d’images de l’intérieur du corps (généralement plusieurs centaines de coupes).

Les images sont visualisées sur un écran d’ordinateur sous forme de coupes. En les assemblant, on peut recréer une image en trois dimensions.

L’examen est réalisé par un manipulateur de radiologie, sous la responsabilité d’un médecin radiologue qui analyse les images.

Le Scanner étudie le cerveau, la cage thoracique, l’abdomen ou encore les os. Il recherche des anomalies qui ne sont pas visibles sur des radiographies standard ou à l’échographie.

Le PET scan est un autre système d’imagerie plus récent, non plus basé sur les rayons X, mais sur l’émission de positons. De très haute valeur informative, il permet des études fonctionnelles.

Cette technique très intéressante, notamment dans la recherche de métastases cancéreuses, reste limitée à des centres de recherche et à quelques hôpitaux et cliniques privées en raison de sa complexité et de son coût. On en compte 81 en France dont 1 sur le pôle des cliniques privées d’Amiens.

Bien plus performant que tous les autres examens pour la détection des tumeurs, le PET scan ne remplace cependant pas les autres examens (scanner classique, IRM, dosages de marqueurs), mais apporte des informations différentes et donc complémentaires.

L’appareil ressemble à un scanner, un collimateur en forme de cylindre dans lequel le patient coulisse allongé sur un lit. Au préalable, un traceur ou produit de contraste est injecté par voie intraveineuse. C’est la distribution de ce traceur dans l’organisme qui sera détectée grâce à ce scanner particulier qu’est le PET scan.

Un examen d’Imagerie par Résonance Magnétique (ou IRM) est une technique d’examen qui crée des images d’une partie du corps ou des organes à l’aide d’un appareil d’imagerie médicale.

Cet appareil utilise un aimant très puissant (d’où le terme de magnétique) qui fait réagir un composant de notre corps qu’on appelle l’hydrogène. L’hydrogène est présent dans les molécules d’eau du corps humain.

Une IRM permet ainsi de réaliser une succession de photographies de l’intérieur du corps (plusieurs dizaines d’images).

Les images sont visualisées sur un écran d’ordinateur sous forme de coupes. L’ordinateur reconstruit les images pour étudier par exemple uniquement les vaisseaux sanguins (on parle alors d’Angio-IRM).

L’examen est réalisé par un manipulateur de radiologie sous la responsabilité d’un médecin radiologue qui analyse les images. Le médecin radiologue est qualifié pour choisir la meilleure technique adaptée à votre cas. Le choix de cette technique par rapport à une autre dépend de ce que recherche le médecin.

C’est une technique qui permet notamment de mieux détecter des tumeurs, une infection ou une hémorragie.

Lorsqu’une tumeur est détectée, l’IRM permet aussi de mieux se rendre compte de ses caractéristiques et de contrôler l’efficacité de certains traitements.

Le robot Da Vinci est un dispositif médical constitué d’un système de commande d’instrument endoscopique et permet de réaliser des interventions dites mini-invasives dans de multiples spécialités chirurgicales, et notamment au niveau de l’abdomen.

Le robot est composé d’une console de commande pilotée par le chirurgien, d’un chariot patient équipé des bras robotisés interactifs équipés d’instruments et d’un système d’imagerie déporté.

On compte un peu plus d’une centaine de Robot Da Vinci en France dont 1 sur le pôle des cliniques privées d’Amiens.

Les gamma-caméras ou caméras à scintillation sont des appareils qui permettent aux médecins nucléaires d’effectuer des scintigraphies, examens qui fournissent des diagnostics détaillés sur le fonctionnement de la thyroïde, du coeur, des poumons, et de bien d’autres parties du corps. Les scintigraphies tirent leur nom de la faculté de certains cristaux, comme l’iodure de sodium, de scintiller (émission lumineuse) sous l’effet des rayonnements.

L’examen consiste à administrer au patient une molécule marquée à l’aide d’un isotope radioactif gamma, car ces rayons pénétrants sont susceptibles de sortir du corps et d’atteindre les dispositifs de détection. La molécule dont on cherche à suivre le devenir dans l’organisme est choisie en fonction du diagnostic à effectuer. Une fraction minime d’isotope radioactif suffit, étant donnée l’extrême sensibilité des systèmes de détection capables de compter les désintégrations d’atomes individuels.

L’arcthérapie est une technique qui permet une irradiation sur 360 degrés, avec une adaptation continue de la position des lames du collimateur de l’accélérateur linéaire, en fonction de l’angle de l’incidence du faisceau par rapport à la tumeur ciblée et aux organes périphériques.

L’arcthérapie dynamique permet de réduire la durée de chaque séance, de sorte que le patient risque moins de bouger et que le traitement gagne en précision.

L’angiographie est un examen radiologique qui permet de visualiser certaines artères et certaines veines, ainsi que leurs branches de division, après utilisation d’un produit de contraste que l’on injecte dans le courant sanguin.

L’angiographie est un examen qui explore l’intérieur des vaisseaux (lumière) pour y déceler d’éventuelles lésions comme une sténose (rétrécissement secondaire à un dépôt d’athérome = dépôt de lipides sur les parois artérielles), un anévrisme (dilatation des artères dans une zone bien délimitée), ou l’occlusion d’un vaisseau par un caillot sanguin ou graisseux, entre autres.

Toutes les artères de l’organisme peuvent être explorées : celles du cerveau, des poumons, du coeur (coronarographie), de la moelle épinière (angiographie médullaire), des membres supérieurs et inférieurs, des viscères comme les reins, etc…

Indications

L’angiographie est utilisée notamment en cas de :

    • Dissection aortique, ou anévrysme disséquant : rupture d’une partie de la longueur de l’aorte et plus particulièrement de la média (la deuxième des trois tuniques composant la paroi d’une artère).
    • Malformation artérielle ou veineuse
    • Certains chirurgiens, avant d’envisager une opération, préfèrent préparer celle-ci en étudiant les rapports anatomiques existant entre les vaisseaux et la lésion à opérer.
    • Il arrive que certaines embolisations (obturation thérapeutique d’un vaisseau), de même que l’injection d’une chimiothérapie localisée, nécessitent au préalable une angiographie.