L’ICAP structure son offre de soin permettant d’optimiser la prise en charge autour du patient. Elle vise à garantir l’égalité d’accès à une prise en charge de qualité, à adapter les moyens de prise en charge spécifiques, à accompagner le développement des techniques de soin, à offrir une qualité de vie améliorée durant la maladie et la convalescence.

Au-delà des moyens classiques et traditionnels de prise en charge, l’ICAP intègre une dimension orientée autour de la recherche et de l’innovation, tout en organisant son offre grâce à un ensemble de soins supports. Le cancer n’est pas uniquement traité du point du vue pathologique, mais en intégrant l’ensemble des dimensions liées à l’individu.

Prenant en compte les dimensions psychologiques, psychiatriques, comportementales, familiales et sociales, la psycho-oncologie favorise la prise en charge du patient de manière spécifique tant du point de vue de l’amélioration des connaissances sur le cancer que du point de vue de l’adaptation des niveaux d’intervention.

Reposant sur un travail lié aux réactions psychologiques et sociales des personnes confrontées au cancer, patient, entourage et personnel soignant, cette approche permet grâce à la mise à jour de mécanismes d’ajustement et l’identification des situations individuelles, une meilleure adaptation de la prise en charge globale.

C’est une véritable solution à l’appréhension de la situation dans son contexte globale, favorable au patient et lui permettant de traverser cette situation dans de meilleures dispositions psychologiques.

Les modifications de vie et les perturbations sociales pouvant exister après un cancer sont de natures et de qualités variables. Elles peuvent engendrer des conséquences sur les liens familiaux, et sociaux, perturber une activité professionnelle et occasionner divers problèmes d’ordre financier ou matériel. L’accompagnement social est donc une autre priorité de l’intervention de l’ICAP afin d’apporter les réponses aux situations de « handicap » ou de perte d’autonomie, en aidant le patient et son entourage.

En relation avec ses partenaires sociaux, l’ICAP aborde l’intégralité des problématiques liées à la maladie et à ses conséquences sociales. C’est dans la continuité des mesures et actions du plan cancer que l’ICAP inscrit sa démarche.

Faciliter le quotidien des patients dans leur vie post cancer et les aider à retrouver des conditions de vie normales sont les objectifs poursuivis par l’Institut dans sa démarche.

Une équipe de diététiciens intègre l’ICAP pour informer et conseiller les patients tout au long du traitement et en vue de préparer la période postérieure au traitement.

Le diététicien assurera plusieurs missions

    • Évaluer l’état nutritionnel du patient.
    • Proposer une adéquation en besoins
    • Étudier les capacités d’alimentation et dépister les handicaps alimentaires.
    • Adapter la texture et les aides au repas nécessaires à la prise alimentaire.
    • Établir une prise en charge diététique avec nutrition adaptée à la pathologie du cancer.
    • Prescrire, en cas de besoin, une prise en charge médicale par la mise en place une nutrition artificielle.
    • Adapter la qualité de la prestation alimentaire (plateau repas) à la pathologie tumorale.
    • Faire la promotion de la nutrition et de l’alimentation comme partie intégrante des soins aux malades atteints du cancer.

Le soin diététique individualisé s’appuie sur un raisonnement clinique (bilan à but diagnostic, stratégie diététique identifiée, évaluation et suivi des actions mises en Å“uvre, information et/ou éducation et préparation de la sortie).

A chaque étape d’un cancer, la sophrologie peut apporter une aide précieuse et efficace en associant relâchement musculaire, respiration et pensée positive de façon à faire communiquer au mieux le corps et l’esprit. Les séances de sophrologie, mise en place par l’ICAP dans son dispositifs de prise en charge, permettent d’atténuer les souffrances physiques et psychologiques des patients (maitrise des douleurs chroniques, nausées, insomnies, angoisse). Le but premier était d’arriver à soulager les malades de leurs souffrances.

Cette pratique peut surtout permettre de développer ses propres capacités positives par les techniques de visualisation élevant ainsi la confiance en soi et en son corps.

Des exercices de visualisation puissants permettent, en plus du traitement médical prescrit, non seulement de se calmer dans les moments de stress mais aussi de positiver le traitement, de travailler« l’acceptation ».

Différents gestes et exercices permettent au patient de se détendre puisque le relâchement se fait à l’état de relaxation. Le patient se retrouve dans un état de conscience modifiée qui se situe entre la veille et le sommeil. La sophrologie peut apporter un soutien moral après une intervention, dans l’objectif de mieux récupérer.

En parallèle de la médecine traditionnelle, la sophrologie permet de travailler sur les émotions et gérer la douleur. Le patient peut alors se concentrer sur des sensations positives et porter son attention sur ses organes en bonne santé. Il réalise que son corps n’est pas seulement source de maladie, et de souffrance.

L’estime de soi des patients est souvent malmenée par le cancer et ses traitements dont les effets secondaires sont difficiles à vivre. Pour permettre aux malades d’accepter leur nouveaux corps, parfois transformés, ou sensibilisés par la maladie, les hôpitaux et les centres médico-sociaux utilisent les soins esthétiques.

L’ICAP met ainsi en place un ensemble de moyens permettant d’accompagner le patient dans le cadre de séances de soins esthétiques.

C’est un temps d’écoute privilégié autour du rapport au corps, des effets de la maladie et des traitements.
Une manucure, un soin du visage, un maquillage, une beauté des pieds, une réflexologie plantaire : et la patiente reprend confiance en elle et en sa féminité qu’elle croyait disparue.

Conscient que ces moments permettent de reprendre confiance en soi pour mieux accepter son image souvent altérée par la maladie, l’ICAP affirme ainsi que le premier pas vers le bonheur c’est de s’occuper de soi.

Les personnes atteintes du cancer subissent des traitements qui bien que lourds, sont pour l’instant les plus efficaces pour les mener sur la voie de la guérison.

En accompagnement de traitement du cancer la réflexologie aide à réduire l’anxiété, à retrouver une meilleure harmonie corporelle, et à diminuer certains effets secondaires des traitements. En fin de cure, elle facilite la récupération.

Pour comprendre comment la réflexologie permet aux patients d’être plus détendus, il faut savoir que nous avons sur les pieds, sur les mains, sur le visage, des zones réflexes qui sont les images, ou les projections, de tous les organes et nerfs du corps

Dans le cas des patients atteints du cancer, les équipes de réflexologues de l’ICAP stimulent les zones qui subissent les effets secondaires du traitement, par des pressions ou des rotations. Ces manipulations sensibilisent les zones nerveuses du pied qui, elles-mêmes, vont envoyer l’information aux nerfs des organes concernés

La réflexologie permet aux patients de moins souffrir des effets secondaires du traitement (nausées, vomissements, et fatigue), et des effets qu’a la maladie sur eux (migraines, crampes, acouphènes, difficultés de digestion, insomnies, maux de dos).
Cette pratique apaise le quotidien des patients, renforce leur potentiel de guérison et atténue les douleurs.