Les examens d’imagerie médicale, les traitements par radiothérapie et, dans une moindre mesure, la médecine nucléaire délivrent des rayonnements ionisants. Ces sources artificielles de radioactivité s’ajoutent à la radioactivité naturelle. Comme tout rayonnement ionisant, les doses délivrées lors des examens et des traitements médicaux peuvent ainsi contribuer au développement des cancers. Toutefois, ce risque est à mettre en perspective avec les bienfaits apportés lors de la prise en charge diagnostique et thérapeutique.

Plusieurs techniques basées sur des rayonnements ionisants sont couramment utilisées en médecine.

La radiographie, la mammographie, la scannographie (scanner) et la tomodensitométrie (qui consiste en une série d’images radiographiques) utilisent ce rayonnement pour produire des images de l’intérieur du corps humain, en vue de diagnostiquer une maladie ou une lésion.

La médecine nucléaire, quant à elle, consiste à injecter dans l’organisme de petites quantités d’éléments radioactifs qui permettent de diagnostiquer ou de traiter une maladie (comme la scintigraphie et la tomographie).