Le dépistage est une démarche qui vise à détecter, au plus tôt, en l’absence de symptômes, des lésions susceptibles d’être cancéreuses ou d’évoluer vers un cancer. L’intérêt du dépistage est de pouvoir ainsi détecter plus précocement un cancer, de mieux soigner le patient, de limiter la lourdeur des traitements et des séquelles éventuelles et d’augmenter ses chances de guérison. Il est aujourd’hui possible de dépister ou de détecter précocement certains cancers. Le dépistage peut être réalisé soit dans le cadre d’un programme organisé par les autorités de santé publique (cancer du sein, cancer colorectal), soit de façon individuelle à l’initiative du professionnel de santé ou du patient (cancer du col de l’utérus, mélanome).

Le dépistage s’adresse à tout le monde, à partir d’un certain âge : cela concerne toutes les femmes entre 50 et 74 ans pour les cancers du sein, toutes les femmes entre 25 et 65 ans pour les cancers du col de l’utérus, les hommes et les femmes entre 50 et 74 ans pour les cancers du côlon et du rectum.
Il permet d’identifier les personnes pour lesquelles des examens complémentaires sont nécessaires.

L’intérêt de réaliser un dépistage, l’âge auquel il faut le faire, la fréquence, les moyens de surveillance varient selon les personnes en fonction du contexte médical. C’est le médecin qui décide avec la personne en fonction des éléments cliniques de l’intérêt de réaliser le dépistage.

Prévenir le cancer, c’est diminuer le risque d’être confronté un jour à cette maladie.
Les mutations conduisant au développement d’un cancer sont provoquées ou favorisées par des agressions provenant de notre environnement, de notre lieu de travail ou de nos habitudes et conditions de vie. Ainsi, les experts considèrent que 4 cancers sur 10 pourraient être évités en modifiant certains de ces comportements.

La prévention du cancer se fait d’abord par le biais de l’information et de la sensibilisation aux risques, souvent sous estimés par les individus. Il est recommandé de ne pas fumer, de modérer sa consommation d’alcool, d’avoir une alimentation diversifiée et équilibrée, de surveiller son poids, de pratiquer une activité physique régulière et d’éviter l’exposition aux rayonnements UV. Par ailleurs, les autorités sanitaires et l’état ont mis en place des mesures de prévention collective sur l’exposition à d’autres facteurs environnementaux méconnus

L’alimentation fait partie des facteurs sur lesquels il est possible d’agir pour prévenir certains cancers.
Diversifiée et équilibrée, elle peut réduire le risque de développer cette maladie. Elle agit à la fois comme un facteur de risque (aliments qui, consommés en excès, favorisent le développement d’un cancer) et de protection (nutriments ou aliments reconnus pour leur rôle protecteur contre certains cancers).